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777LA MORT EST MON METIER777
777777de Robert Merle7777777
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7777777Edition : Folio77777 
77777p.369,prix: 6,69e;77777
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++L'histoire commence en 1913, Rudolf Lang a alors 13 ans. Il reçoit une éducation catholique mal comprise et très normative. Son père, un militaire déséquilibré ayant commis un mystérieux pêché dans sa jeunesse à Paris, avec qui ses rapports sont tendus, veut qu'il devienne prêtre pour expier les fautes qu'il a commises. Celui-ci meurt, peu avant la déclaration de guerre, en 1914.

A seize ans, Lang débute sa carrière militaire, d'abord en partant directement pour le front Ouest où il sera intercepté puis renvoyé à l'arrière car il est trop jeune, puis comme aide à l'hôpital militaire où il rencontrera un dragon de cavalerie qui le persuadera de rentrer dans son unité et de partir sur le front en Turquie.

A la fin de la guerre, il se retrouve au chômage, rejeté par sa famille. Il s'apprête à se suicider lorsqu'un de ses collègues arrive et lui brandit un tract en lui disant de ne pas trahir l'Allemagne. Il adhère au parti nazi et se voit confier la direction d'une ferme avec sa femme Elsie, puis, après la prise du pouvoir par Hitler, il accède à des fonctions de plus en plus importantes dans l'armée, jusqu'à devenir commandant du camp d'Auschwitz.
Ce camp, d'abord de concentration, puis d'extermination, devient le lieu de la lente et tâtonnante mise au point de l'Usine de Mort du village d'Auschwitz. Il y reçoit l'ordre du reichfuhrer Himmler de supprimer 500 000 unités par an au lieu des ridicules 80 000 unités de Treblinka.
Lang va s'attacher à accomplir la mission qui lui a été assignée : tuer le plus grand nombre de Juifs et éliminer le plus efficacement possible les cadavres.

Après la guerre et la chute d'Hitler, il est emprisonné, puis condamné à la pendaison après son procès où il affirmera avoir seulement suivi les ordres et répondra d'un air naturel qu'il n'a tué que 2,5 millions de personnes.

Tout au long du livre, il se montre incapable de sentiments, et pire, il ne peut agir seul car sa conduite lui est dictée. Le seul moment de doute qu'il ait arrive légitimement lorsque sa femme apprend ses activités mais, ayant été choisi pour ses qualités de conscience il n'accorde pas d'importance à la morale.








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++Un livre que j'ai également emprunté à la bibliothèque, mais pour un motif différent de la fois précédente. Alors cette fois-ci c'est parce qu'une de mes amie au lycée l'année dernière avait comme sujet de TPE la vision de la seconde Guerre Mondiale par les Allemands (enfin je crois que c'est ça =S). Elle avait donc lu ce livre et m'en avait dit que du bien, alors vu que le résumé (qui est bien long, il faut l'avouer) est plutôt prometteur, si je puis dire, et que d'après moi il révélait pas mal de choses, je me suis dit qu'il fallait le lire. De plus il faut avoir des connaissances de cet évènement majeur de l'Histoire, et pour cela quoi de mieux que de lire des livres traitant de ce sujet ?
++Cette biographie romancée raconte la vie de Rudolph Höss (Rudolph Lang dans le livre) ou comment on devient un commandant nazi du camp de concentration d’Auschwitz. Le parcours de cet homme dont le dévouement sans bornes qu’il porte au Führer est tout simplement effrayant. L’ingéniosité dont fait preuve Rudolph Höss pour mettre au point les chambres à gaz et les techniques qu’il développe pour éliminer le maximum d’ "unités" font froid dans le dos. Et pourtant, le danger de ce récit réside bien dans le risque d’empathie que l’on peut ressentir pour le héros de l’histoire : Rudolph Lang compense ses frustrations en s’investissant plus que de mesure dans une carrière militaire qu’il consacre entièrement au national-socialisme.
++L'histoire étant raccontée à la première personne, on à vraiment l'impression de vivre l'histoire dans la peau de Rudolph, et de vivre les horreurs qui sont commises comme si l'on était présent. Cette sentation est accentuée par la froideur et l'abscence totale d'émotion de la pert du narrateur qui ne veut faire qu'augmenter ses statistiques et chiffres pour être bien vu de ses supérieurs ainsi qu'être un "bon" Allemand. Il choisit un camp et lui est fidèle jusqu'à... sa mort, ce qui fait de lui un acteur ignoble du génocide Juif. Est-ce sont enfance qui l'a marqué ainsi ? Sa souffrance psychologique de ces moments se reflète-t-elle sur le fait qu'il essaye toujours de bien faire ce que lui demandent ses supérieurs, voir de faire mieux ? Je ne sais pas mais je pense qu'il faut quand même en tenir compte, au moins pour cet homme comme certainement bien d'autres.
++ C'est donc une histoire (?), plutôt un témoignage poignant qui nous permet de comprendre une certaine vision de ce sombre épisode marquant de l'Histoire Mondiale, qui n'est sans doute pas la seule. Cependant avec ce livre on ne se sent pas prêt à pardonner, même si je sais qu'il est impossible de le faire, au moins pour le respect de tous ceux qui sont morts pour ces raisons.

 


 

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